En 1845, Edgar Allan Poe publie son magnifique poème « Le corbeau ».
En 1853, Charles Baudelaire publie sa traduction du poème de Poe, qu’il célèbre comme son maître en poésie.
En 1875, Stéphane Mallarmé publie sa version du poème de Poe, reconnaissant celui-ci comme son maître en poésie, tout en célébrant Baudelaire qu’il admire profondément.
La lecture du poème de Poe traduit par Mallarmé permet de confronter ainsi deux versions de la traduction du texte initial et, au-delà de la préférence pour l’une ou pour l’autre, de réfléchir à ce qui se joue de personnel dans le fait de traduire un texte d’une langue dans une autre...